"Personne ne peut dire qu'on n'avait pas prévenu" que le mouvement se durcirait si le gouvernement restait "sourd", a estimé le syndicaliste.
Philippe Martinez à Albi, le 16 février 2023. ( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a estimé mardi 7 mars que la mobilisation contre la réforme des retraites était entrée dans une "nouvelle phase", avec des grèves d'ores-et-déjà reconductibles dans plusieurs secteurs.
"C'est la première journée d'une nouvelle phase, avec un nouveau mot d'ordre : mettre le pays à l’arrêt ", a-t-il expliqué sur franceinfo.
"Ce sont les salariés qui décident"
"Personne ne peut dire qu'on n'avait pas prévenu. On est un cran au-dessus", a insisté le leader syndical. " L'objectif, c'est que le gouvernement retire son projet . C'est l'objectif depuis le début", a-t-il encore expliqué.
"La responsabilité incombe uniquement au gouvernement. On ne peut pas être sourd à ce mouvement social", selon Philippe Martinez.
"Les grèves sont reconductibles déjà aujourd'hui" , a-t-il indiqué, soulignant les exemples de la SNCF, des raffineries ou des dockers.
Mais "ce sont les salariés" et "les agents qui décident, ce n'est pas Martinez", a prévenu le leader syndical.
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